Les 4000
îles sur le Mékong sont réputées pour être un endroit paisible
ou il fait bon se couper du monde et se reposer. C'est aussi comme
partout un énorme business avec de nombreux bars, restaurants et
guesthouses. Après un trajet en bus marqué par les émanations des
toilettes, nous devons prendre un bateau pour Don Khone, une des 3
îles ou on peut séjourner.
Ce qui
frappe d'emblée, c'est qu'il fait ici bien plus chaud que dans les
régions montagneuses du nord du Laos et ça fait du bien. Arrivé
sur Don Khone, nous ne trouvons malheureusement pas de bungalows
comme nous cherchons et décidons donc d'aller sur l’île voisine
de Don Det. Pour cela, il faut traverser le pont de l'ancienne voie
ferrée construit par les français pendant la colonisation. Et voilà
la vue qu'on peut avoir de ce pont.On y trouve notre bonheur avec, certes, un bungalow sommaire, mais avec une vue sur un des bras du Mékong, des hamacs et la possibilité de se baigner, ce que nous ne tardons pas à faire. On prend notre temps, on lit, regardons les buffles se baigner, marchons un peu mangeons et nous délectons du pain perdu fait avec des baguettes et avec du lait concentré sucré en guise de sucre (un délice).
Un jour, deux jours et nous nous décidons à visiter un peu. La plupart des choses à voir sont sur Don Khone. Comme tout le monde, nous louons des vélos et repassons le pont. Tout se fait rapidement, mais notre première étape est l'une des chutes d'eau sur le Mékong. On ne s'attend pas à cela, même si le temps est couvert et donc que les couleurs ne sont pas toutes au rendez-vous, j'apprécie d’être là, devant ce spectacle sirotant une noix de coco.
L'une des « attractions » sur le Mékong est de voir les dauphins d'eau douce endémiques du fleuve et d'un autre en Birmanie. Pour cela, il faut se rendre un peu plus en aval du fleuve et demander aux pêcheurs locaux de nous emmener. C'est une façon pour eux d'arrondir leur fin de mois et ils en ont bien besoin même si on peut s'interroger sur les nuisances aux dauphins occasionnés par ces visiteurs. Je dois ajouter que ces dauphins sont sur la liste des espèces envoie de disparition et qu'il n'en reste qu'une poignée sur le fleuve. Le bateau est très instable et quelques zones du fleuve sont agitées, mais ça vaut vraiment le coup. Les arbres poussent ici penchés, tordus par le courant du Mékong lors de la saison des pluies. C'est un spectacle assez surréaliste.
Arrivé à la frontière avec le Cambodge après 30-40 min de bateau, on doit attendre, mais pas longtemps, avant que 5 dauphins ne se montrent :-). C'est toujours un spectacle particulier, même si ceux-là ne sautent pas.
Regardez bien, le dauphin est la
Photo de Joanna
Sur le
retour, pour notre dernier jour au Laos, nous avons de nouveau un
beau paysage sur le pont.
Pour
couronner cette belle journée et cette belle aventure avec Joanna,
je l'invite à dîner dans le restaurant d'une guesthouse à coté de
la notre et dont on connaît la qualité. Whisky laosien façon
mojito, currys rouge et jaune, pain perdu et Beer Lao, c'est
certainement la meilleur cuisine qu'on est eu au Laos.
Le
lendemain,Joanna part la première pour Siem Reap au Cambodge et un
peu plus tard, c'est moi qui pars pour Bangkok, encore :-).
Comment
résumer ces 17 jours passer au Laos. Pour moi ils ont été comme un
tourbillon dans lequel j'ai été pris. Je me suis laissé porter par
mes rencontres et mes intuitions. Et j'en ai fait de belles
rencontres... Pour moi, le Laos restera toujours associé à Joanna.
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