vendredi 16 décembre 2011

Cuisine indienne et conclusion

Je me rends compte que jusque là, je n'ai pas parlé de la nourriture indienne ou presque. Il y a tellement à dire, des fantastique épices du massala chai aux lassis aux différentes saveurs selon les régions et puis surtout le thali. Jamais le même, toujours une surprise. Dhals, riz (évidemment), chapatis, puris, curds, pâtisseries très sucrées parfois, végétariens à 100%, c'est (quasiment) toujours un régal.













J'en ai mangé des dizaines, certains à m'en faire péter le ventre car ils resservent à volonté dans certains restaurants. Quoi qu'il en soit ce voyage fut un voyage culinaire, une évasion et il m'a bizarrement fallu attendre le dernier jour pour me faire servir un thali dans une feuille de bananier. Mais avant voilà ce qui m'est arrivé.
D'Allepey, je devais me rendre à Madurai pour y passer mon dernier jour et prendre l'avion pour un sacré périple en avion. Dernier voyage en bus en Inde et dernières émotions. Je suis passé par une agence et pourtant, j'ai bien cru ne pas arriver. Je suis resté coincé à Ernakulam (à coté de Cochin).
Ils m'ont fait changer de compagnie pour une autre parce que j'étais le seul dans leur bus et j'ai bien failli rater celui de la 2de compagnie pour Madurai. En temps normal, je m'en moque, mais là, je n'aurai pas pu avoir mon avion. Enfin, tout est bien qui fini bien.
Et donc, pour mon dernier jour en Inde, à Madurai, je suis allé dans un resto pour locaux ou j'avais déjà dégusté de succulents dosais et j'ai enfin eu droit à mon thali servi dans une feuille de bananier. Excellent, comme dans la majorité des cas. En voilà la photo avec en prime une photo de l'équipe du resto fier de sa nourriture.




Dernier dîner au Madurai Residency avec Alex qui me fait le plaisir de se joindre à moi et c'est parti pour de nouvelles aventures...
Mais que retiendrai-je de l'Inde mise à part sa gastronomie ? Ses contradictions probablement, le bruit constant, sa saleté et la poussière, ces sourires rencontrés un peu partout, sa spiritualité à n'en pas douter, ses arnaqueurs et ces indiens qui ne veulent que te soutirer de l'argent (même si encore une fois je les comprends !), la densité de population, les monuments et ses multiples atmosphères indescriptibles. J'aime ce pays malgré toutes ces choses que je n'apprécie pas dont les plus flagrantes sont la pollution et le travail des enfants.
Alors pour finir, je citerai cette phrase que j'ai souvent entendu : 
« In India, everything is possible »

1 commentaire:

  1. "Everything is possible" même le pire, tu ne manques pas de le noter... Paradoxalement, le meilleur semble plus accessible, plus saisissable que chez nous, où le malaise est indéfinissable, diffus, omniprésent, et où le bonheur est trop souvent confondu avec l'argent et la consommation.
    Tes rencontres, tes expériences, si elles ne sont pas toutes bonnes, ont le mérite d'avoir l'air sincère et authentique, dans une société qui n'a pas (encore?) renoncé à ses mythes, ses légendes, ses métaphores, bref ses rêves qui sont le ciment de toute Civilisation digne de ce nom.

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