Je me rends
compte que jusque là, je n'ai pas parlé de la nourriture indienne
ou presque. Il y a tellement à dire, des fantastique épices du
massala chai aux lassis aux différentes saveurs selon les régions
et puis surtout le thali. Jamais le même, toujours une surprise.
Dhals, riz (évidemment), chapatis, puris, curds, pâtisseries très
sucrées parfois, végétariens à 100%, c'est (quasiment) toujours
un régal.
J'en ai
mangé des dizaines, certains à m'en faire péter le ventre car ils
resservent à volonté dans certains restaurants. Quoi qu'il en soit
ce voyage fut un voyage culinaire, une évasion et il m'a bizarrement
fallu attendre le dernier jour pour me faire servir un thali dans une
feuille de bananier. Mais avant voilà ce qui m'est arrivé.
D'Allepey,
je devais me rendre à Madurai pour y passer mon dernier jour et
prendre l'avion pour un sacré périple en avion. Dernier voyage en
bus en Inde et dernières émotions. Je suis passé par une agence et
pourtant, j'ai bien cru ne pas arriver. Je suis resté coincé à
Ernakulam (à coté de Cochin).
Ils m'ont
fait changer de compagnie pour une autre parce que j'étais le seul
dans leur bus et j'ai bien failli rater celui de la 2de compagnie
pour Madurai. En temps normal, je m'en moque, mais là, je n'aurai
pas pu avoir mon avion. Enfin, tout est bien qui fini bien.
Et donc,
pour mon dernier jour en Inde, à Madurai, je suis allé dans un
resto pour locaux ou j'avais déjà dégusté de succulents dosais et
j'ai enfin eu droit à mon thali servi dans une feuille de bananier.
Excellent, comme dans la majorité des cas. En voilà la photo avec
en prime une photo de l'équipe du resto fier de sa nourriture.
Dernier
dîner au Madurai Residency avec Alex qui me fait le plaisir de se
joindre à moi et c'est parti pour de nouvelles aventures...
Mais que
retiendrai-je de l'Inde mise à part sa gastronomie ? Ses
contradictions probablement, le bruit constant, sa saleté et la
poussière, ces sourires rencontrés un peu partout, sa spiritualité
à n'en pas douter, ses arnaqueurs et ces indiens qui ne veulent que
te soutirer de l'argent (même si encore une fois je les
comprends !), la densité de population, les monuments et ses
multiples atmosphères indescriptibles. J'aime ce pays malgré toutes
ces choses que je n'apprécie pas dont les plus flagrantes sont la
pollution et le travail des enfants.
Alors pour
finir, je citerai cette phrase que j'ai souvent entendu :
« In
India, everything is possible »
"Everything is possible" même le pire, tu ne manques pas de le noter... Paradoxalement, le meilleur semble plus accessible, plus saisissable que chez nous, où le malaise est indéfinissable, diffus, omniprésent, et où le bonheur est trop souvent confondu avec l'argent et la consommation.
RépondreSupprimerTes rencontres, tes expériences, si elles ne sont pas toutes bonnes, ont le mérite d'avoir l'air sincère et authentique, dans une société qui n'a pas (encore?) renoncé à ses mythes, ses légendes, ses métaphores, bref ses rêves qui sont le ciment de toute Civilisation digne de ce nom.