lundi 12 décembre 2011

Fort Cochin, ses arts et sa carte postale...

4 semaines à la ferme se sont déjà écoulées. Ça passe vite, très vite, il ne reste que 6 jours en Inde et je vais les passer au Kerala, en commençant à Cochin pour le week-end avec Alex. Fort Cochin, c'est un ancien protectorat Portugais et Néerlandais. Mais avant d'y aller, je dois faire mes adieux à la famille. J'ai passé un excellent mois même si j'ai été malade et un peu dégoûté par la nourriture après cela. J'ai beaucoup appris et j’espère ne rien oublier. Je suis à la fois triste et heureux de voyager à nouveau.
Dernier bus pour Madurai depuis Batlagundu et on prend un chemin différent ce qui nous donne l'occasion de voir de magnifiques paysages de rizières à proximité de Madurai jusque-là ignorés.


Nouveau bus dans la foulé, de nuit cette fois pour Ernakulam, la ville située sur le continent. Car Cochin est un presqu’île. Arrivés à Fort Cochin, on est logé dans une guesthouse super bien tenue, ce qui est rare en Inde. Une des premières choses qui me frappe, c'est le calme qui règne dans la ville. Certes, un 1er tour sur le front de mer nous apprendra vite que la ville est extrêmement touristique, mais pas de klaxons a tout bout de chant, pas de trafic intense, même pas de coq au petit matin... Au lieu de cela, on assiste au tournage d'un film auquel Alex est au nombre des figurants.
Il fait ici extrêmement chaud. Petit tour dans la ville et en déambulant, on tombe sur des jeunes en train de jouer au cricket, c'est la 1ere fois que j'en vois ici et que j'ai l'opportunité d'immortaliser cela.



Nous visitons l'ancien quartier juif de la ville devenu très touristique et pleins de... non-juifs ou même de musulmans (un comble !!). Pas de chance pour nous, c'est samedi et donc sabbat, la synagogue est fermée. On se rabat donc sur l'une des attractions du Kerala, le kathakali Nous assistons d'abord au maquillage, ce qui est un spectacle en lui-même. Le maquillage est fait uniquement à partir de matières naturelles, pierres ocres, bois brûlé, etc Les grosses « bajoues » que vous pouvez voir sur les photos sont faites en papier collé avec de la colle naturelles elle aussi.




Tout cela prend une heure. Après quoi, le spectacle peut enfin débuter. Comme tout les théâtres traditionnels en Asie, le kathakali est très codifié. Il est aussi muet et joué uniquement par des hommes. Le répertoire est figé et fait parti du folklore national. Chaque geste des mains signifie quelque chose que le spectateur averti connaît. Les expressions du visage sont également très codifiées et souvent très exagérées. Tout cela peut sembler surjoué aux yeux d'un européen. J'ai d'ailleurs trouvé certaines des scènes assez grotesques et ça m'a fait bien rire.


Le dimanche nous donne l'occasion de voir la synagogue et d'assister à une autre des spécificités du Kerala : le kalaripayattu. On assiste malheureusement pour moi à un show très orchestré. Mais heureusement pour les protagonistes j'aurais envie de dire car les coups portés peuvent être mortels. J'ai pris une petite vidéo.


Avant qu'Alex ne me quitte et que je finisse tout seul, nous allons refaire un tour sur le front de mer. C'est dimanche, il n'y a pas que des touristes, au contraire, c'est plein d'indiens. On observe les « poissonniers » vendant de tout (j'ai même vu un petit requin marteau) et s'éclairant à la batterie (juste à coté du poisson :-)).


Nous avons surtout assister au coucher de Soleil avec les carrelets (« chinese fishnets » en anglais) en premier plan, carte postale de Fort Cochin bien connue.

Un carrelet en fonctionnement dans la journee

Coucher de Soleil sur les carrelets de Fort Cochin

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